Le Studio mandarine de Jean Yves Messan est plus que jamais ouvert. Au même emplacement dans le troisième arrondissement de Libreville , il vient d'être repris par son fils , ingénieur son qui des traces de son père entend s'inscrire davantage dans la durée:

 "Au niveau du studio vous avez une salle de répétition, doublures de film , une grosse partie de la structure est consacrée à la conception de musique de film et d'évènements , on essaie de couvrir l'ensemble de l'activité musicale"

À cette réouverture s'est ajouté samedi , le lancement de la fondation Jean Yves Messan , structure qui entend oeuvrer à court-moyen et long terme pour le developpement culturel tout art confondu 

"Nous sommes en train de penser à une salle de spectacle, une école de formation, nous avons déjà pris attache avec quelques musiciens pour pouvoir offrir des formations  en musique et arts aux personnes à mobilité réduite .

Au milieu des parents, amis et connaissances,quelques artistes ayant fait leur première classe dans ce mythique studio, gagnés par  d'émotion n'ont pas manqué de ressasser le passé .

C'est ici qu'il y' a eu la magie avec les artistes

L'esprit Mandarine 

Fort de 33 ans d’expérience, et près de  80 à 85% de la production musicale gabonaise à son actif, l’esprit Mandarine c’est tout un concept autour notamment du  partage d' et du travail acharné  dans une bonne ambiance 

À cette inauguration, quelques artistes nationaux, de classe mondiale, à l’instar de Serge Owono, Patrick Moussavou, Nadège Mbadou, Queen Koumb et le premier technicien de ce Studio, Jean-Louis Eyoghé, ont répondu présents pour honorer et raviver la mémoire de celui qui fut le «Manitou de la musique gabonaise».

 

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